La Nouvelle Marla en 2001
Notre première sortie à Mafate avec nos enfants
9 octobre 2001: Col des Boeufs, La Nouvelle.
Le sentier débute au Col des Boeufs, il est humide et comporte de hautes marches. Des employés de l'O.N.F. sont en train de le refaire, mais les marches restent toujours aussi hautes. On arrive à la plaine des Tamarins et on se dirige vers La Nouvelle. Les passages sur des rondins placés en travers du sentier ne sont pas très agréables. La descente semble magnifique, malheureusement le temps ne nous permet pas d'apprécier le paysage en cette fin de soirée. Nous arrivons à La Nouvelle avec ses quatre gîtes, son école à deux classes et ses trente marmailles, ses épiceries, sa boulangerie, son terrain de foot et sa chapelle. L'électricité est arrivée avec les panneaux solaires, une cabine téléphonique est installée au milieu du village et avec les portables on peut communiquer avec la métropole, on a essayé, ça marche; même la télé arrive avec les paraboles. Nous couchons au relais de Mafate: le gîte de la famille Bègue. Le soir, on nous sert punch, gratin de chouchous, poulet aux champignons rougail saucisses et un gâteau patate douce. Un rhum arrangé et un café terminent le dîner. De quoi bien dormir...
10 octobre 2001: La Nouvelle, Marla, Col des Boeufs.
Départ, le matin de bonne heure, en direction de Marla: le sentier est vallonné. On passe deux petits cols et on descend au passage à gué de la rivière des Galets. Il y a très peu d'eau en cette période. On remonte ensuite vers le plateau de Marla en suivant un magnifique petit torrent complètement couvert d'arums. A la maison Laclos, on prend la direction du col du Taïbit qui permet le passage du cirque de Mafate au cirque de Cilaos. On arrive à Marla, « c'est pas New-York » comme dit Héloïse, trois ou quatre cases en tôle, quelques chèvres attachées et plusieurs touristes nous attendent. On remarque une ancienne école et une petite chapelle avec un clocher sommaire dressé directement sur le sol. Nous prenons le repas de midi sur la terrasse du bar de Monsieur Hoareau. On peut y acheter quelques provisions excepté le pain. L'après-midi nous repartons vers le col des Boeufs, il faut se dépêcher, le temps va se gâter. A la Maison Laclos on prend le sentier de droite qui remonte directement à la plaine des Tamarins. La première partie est raide, les marches hautes et irrégulières coupent le rythme et fatiguent les genoux. Nous arrivons assez rapidement dans les pâturages de la plaine, il nous faut escalader les échelles de bois qui délimitent les enclos des vaches. On retrouve le chemin et l'humidité de la veille. Le sentier devient de plus en plus glissant. Les employés de l'O.N.F. sont complètement trempés, les pauvres. Ils ont réparé quelques marches supplémentaires avec des scories rouges et on arrive au col. Il nous reste un quart d'heure de descente vers le Bélier sous la pluie. Heureusement les gardiens du parking sont sympas et servent toutes sortes de boissons chaudes et froides à des prix très raisonnables.