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Le circuit « sportif » de Bethléem.

Le circuit démarre au niveau du parking. On emprunte la piste goudronnée qui descend jusqu’aux ruines de l’ilet et à l’aire de pique-nique.  De la chapelle, on remonte  la rivière en suivant la falaise. Après un oratoire, on grimpe le sentier très pentu avec des passages à 45 degrés qui mène au coteau : sur certains passages il faut s’aider des mains.  Du sommet du rempart on rejoint le parking. La page du blog après Fakir.

 

L'îlet Bethléem : un lieu chargé d'histoire

Source : panneaux explicatifs sur le site de l'îlet Bethléem

Au XVIIIe siècle, à l'époque où les forbans (pirates) faisaient de fréquentes

incursions dans l'île, un grand nombre de créoles issus d'anciennes

familles européennes s'était réfugié sur l'îlet de la Rivière des Marsouins.

"On y trouve 500 à 600 personnes ne se nourrissant que de la pêche et de

la chasse. La plupart naissent, vivent et meurent sans être sortis de ce

refuge où la civilisation n'a jamais pénétré", s'étonne A.Roussin.

Choquée par la grande misère de la majeure partie de la population de l'île, Mme Hubert Delisle, femme du gouverneur, multiplie les oeuvres de charité. C'est ainsi qu'elle fonde en 1855 sur ce site baptisé "Bethléem" un ouvroir (établissement de bienfaisance où les religieuses s'assemblent pour travailler) et une chapelle dédiée aujourd'hui à Mme de Fatima.

Quatre Filles de Marie sont appelées sur les lieux afin d'inculquer aux jeunes filles les principes chrétiens tout en les initiant aux travaux manuels (couture, cuisine, jardinage, ...). La présence des Filles de Marie à Bethléem amène l'évêque Monseigneur Maupoint à l'ériger en paroisse le 26 avril 1860.

En 1864, J.David est nommé premier curé de l'îlet. Lors de sa visite pastorale en 1873, Monseigneur Delannoy y trouve une population revitalisée, un presbytère confortable, une petite église convenable et surtout une école moderne qui regroupe 40 pensionnaires et 20 externes.

Au grand regret des habitants de l'îlet Bethléem, les filles de Marie cessent l'éducation des enfants en 1935 et l'ouvroir alors laissé à l'abandon est détruit en 1941.

Aujourd'hui ce site, lieu charmant pour la promenade et les pique-niques appartient en partie à la commune de Saint-Benoît et en partie à l'évêché et aux soeurs Sainte Thérèse de Cluny. 

 

 En amont de l'ïlet, le fantastique site de Takamaka

bethleem_riviere_marsouins.jpg
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